Week-end à M'Bour (récit tiré du journal de Quentin)
Samedi 28 juin :
Levé à 8h pour partir à M'Bour à 9h.
Adama nous emmène à la gare routière où les enfants se ruent sur nous en criant "toubab! Toubab!" et nous réclament de l'argent. Ce sont des enfants de l'école coraniques qui travaillent à l'école le matin et viennent mendier l'après-midi (Attention ce ne sont pas tous les enfants de l'école coranique qui font ça mis seulement les plus démunis, le plus souvent orphelins ou venant des villages avoisinants).
Finalement à 7 dans le taxi brousse (avec 2 inconnus) on part à M'Bour.
Arrivé à M'Bour à 13h où on attend Fouad qui arrive à 15h (à cause des fameux bouchons à la sortie de Dakar).
On mange un bout et on va chez "Martine la Suissesse" qui nous accueille (au début un peu froidement) dans son petit paradis très "végétant" où la fraicheur nous réveille un peu.
Une fois installé dans nos chambres bien lotties, on est sortie pour faire un tour sur la plage, quelle plage !
On ne voit presque plus le sable qui est recouvert de poissons morts : c'est l'arrivée des pêcheurs.
L'odeur nous prend au nez c'est impressionnant !
On avance vers le port et le marché de poissons lentement, péniblement, avec une Caro trainante et apeurée due à sa phobie des poissons morts. Ouais je savais pas que ça existait moi non plus ! J'ai bien crue qu'elle n'y arriverait pas.
Bref, on arrive au marché aux poissons et l'ambiance est plutot sympathique (sauf pour certaine...)
Puis on continue sur le marché aux vêtements et autres.
Pendant que moi et les filles on s'affèrent à marchander des plateaux, Guigui trouve la bonne idée de se perdre dans le marché ce qui fait vraiment paniquer Fouad... Une fois le guig retrouvé, on rentre à l'auberge.
Ah oui, j'ai oublié un détail important et plutot marrant. En fait quand guillaume s'est perdu, il est allé avec des marchands où plutot des éperviers qui cherchent une proie (et je croie qu'ils ont bien trouvé!)
Bref guigui achète au final un short proposé à 17000 à 5500 CFA ! Fouad nous a dis qu'il fallait diviser les prix par 5 mais en y réfléchissant, ça fait quand même 8euros50 pour un short H&M mal fini en plus !
Alors depuis j'avoue que je le charie un peu en l'appelant "le négociateur !"
A l'auberge Faouad nous prépare du thé : le fameux thé à la menthe, tout un rituel.
On a mangé chez "Assan" le soir un très bonne lotte pour guigui et moi.
Avant de se coucher, tous les 5 on a joué au tarot sur la terrasse où la température était idéale. On a d'ailleurs tardé à se coucher tellement l'instant était bon.
J'ai encore oublié de mentionner quelque chose, à savoir notre première douche, enfin vrai douche avec une glace où guigui et moi même avons pu nous raser !
Dimanche 29 juin :
On s'est levé à 8h pour p'tit déj' et dernière douche avant... (passage pas très clair de Quentin!)
A 9h départ dans un Espace Renault, loué pour la journée.
(L'instant, est magique, on chante à tue-tête sur des airs de Bob Marley filant sur la route bordée de Baobab)
à l'île aux coquillages à Fadiouth, la ville de Léopold Sédor Senghor. On y accède par un pont de 500m tout en bois.
L'île est constituée uniquement de coquillages à une profondeur de plus de 6m sur lesquels les maisons sont bâties ! Ce sont tous les coquillages que les femmes ont ramassés et entassés des centaines d'années durant. C'est une île assez riche à 90% catholique avec en sont centre une église.
L'île est reliée par un autre ponton à son cimetière mixte (musulman/catholique) lui aussi recouvert de coquillages.
Le retour sur la terre ferme (sans coquillages) s'est fait en pirogue en longeant la mangrove. Ce fut pour moi un moment privilégié, reposant mais malheureusement trop court.
(Sans manger, on part pour un safari ultra touristique avec une caro à la base euphorique qui finit par déchanter face à la pauvreté de la réserve. Au final 35000CFA sont dépensés pour 3 girafes en carton, un rhino qui baille et des quelques bêtes à cornes...)
On a rebroussé chemin jusqu'à M'Bour puis à Saly, le St Trop' du Sénégal.
On s'est baigné dans l'océan avec une eau à 30° qui ne vous rafraichit même pas.
Les filles ont toutes les 3 peures des algues et c'est marrant de les voir paniquer à chaque brin d'algue flottant.
De retour à la gare routière, on tombe sur le seul chauffeur myope comme une taupe qui roule à gauche et se rabat à la dernière seconde quand une voiture arrive en face.
Au final, on arrive sain et sauf à l'ATS pour un tarot bien mérité !